In girum imus nocte et consumimur igni
de Guy Debord (1978, 1h35)
Jeudi 11 octobre 2012 à 20h
Intervention de Guy Scarpetta - débat animé par Eugenio Renzi
« Je ne ferai, dans ce film, aucune concession au public. » Dès la première phrase, prononcée par Debord dans son film, nous sommes interpellés dans notre position de spectateur. Les extraits de films de fiction, fragments d’actualité, documents personnels, sont dominées par la voix de Guy Debord qui nous parle de lui, de Paris, de notre société dont il n’a cessé de critiquer l’évolution. Le texte nous met en lien avec les images, créant un rapport trouble sur le mode de l’analyse et de la représentation critique.
Le théoricien de l’activité situationniste ne nous convie pas à un simple spectacle cinématographique, mais à une expérience de spectateur de cinéma actif, incarné dans la société dont il est responsable.