Chronique d’une disparition
Séance présentée par Philippe Azoury
Un réalisateur revient en Israël pour faire un film. Il entreprend d’observer la perte d’identité de la population arabe d’Israël et organise son récit en deux parties : « Nazareth, journal intime » et « Jérusalem, journal politique ». A Nazareth, sa ville natale, il filme sa famille, au sens large. Son père, sa mère, ses amis, ses voisins. « Jérusalem, journal politique » s’ouvre sur une chanson clef et se clôt sur la fin des émissions de la télévision israélienne devant un couple palestinien endormi.
[…] Nous ne sommes pas dans une comédie. Pourtant, l’humour y est omniprésent. « Cet humour est celui des Palestiniens de Nazareth, explique Suleiman. Les gens restent assis à ne rien faire et puis débitent tout à coup de fantastiques monologues, complètement absurdes. C’est l’humour de tous les ghettos. » […]
Les Inrockuptibles