Lumières d’été
« Akihiro, réalisateur japonnais, vient de Paris, où il vit, interviewer à Hiroshima des survivants de la bombe atomique. Profondément bouleversé par ces témoignages, il fait une pause et rencontre dans un parc une étrange jeune femme, Michiko. Petit à petit, il se laisse porter par la gaîté de Michiko et décide de la suivre pour un voyage improvisé à travers la ville, jusqu’à la mer. »
Jean-Gabriel Périot s’était déjà intéressé à Hiroshima dans un court métrage documentaire 200.000 fantômes (2007). Il revient dans cette ville qui lui est devenue familière à force de rencontres et d’échanges avec la population pour comprendre « comment l’histoire du bombardement persiste à survivre, comment elle continue à avoir un impact sur le présent. » Le film tente d’établir un équilibre entre deux temporalités : d’une part, « l’instantanéité de la rencontre amoureuse, et, d’autre part, le passé traumatique qui affleure à la surface du paysage urbain. »