Les invités

Clément Rosset, professeur émérite de l’université de Nice, y a enseigné la philosophie pendant plus de 30 ans. Son œuvre, qu’il a entreprise dans les années 1960, et poursuit encore aujourd’hui, comprend une quarantaine d’ouvrages et de très nombreux articles et entretiens, publiés aussi bien dans des revues spécialisées que dans des catalogues d’exposition. Parmi ses ouvrages, citons L’Anti-nature, Le Réel et son double, Fantasmagorie et L’Invisible qui a reçu le prix Procope des Lumières en 2013 ; et, au sein de cette œuvre dense, alerte et cultivée au plus haut point, La folie sans peine, avec les illustrations de Jean-Charles Fitoussi, ainsi qu’un texte critique consacré à l’Opus 6 du réalisateur, le très beau film Nocturnes pour le roi de Rome.

Ondine Bréaud-Holland enseigne la philosophie esthétique à l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco (ESAP). Elle a commencé par s’intéresser au réalisme dans les images numériques, pour se pencher ensuite sur d’autres questions touchant à la copie et au faux dans les arts plastiques. Elle a publié sur différents sujets dans Recherches Poïétiques, La Nouvelle Revue d’Esthétique et Noesis, et a écrit quelques textes en tant que critique d’art. Parallèlement à ses recherches sur l’évolution actuelle de la scénographie, au sein du théâtre principalement, elle se consacre aujourd’hui à l’œuvre de Clément Rosset. Elle s’intéresse plus particulièrement à la manière dont cette œuvre convoque l’art et les arts et, dans un mouvement inverse, inspire des plasticiens, cinéastes et metteurs en scène.

Jean-Charles Fitoussi a suivi des études de sciences et d’architecture. Il est diplômé de philosophie. Assistant de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub de 1996 à 2002, il #f05342 Sicilia! Si Gira (2001), un documentaire sur la manière dont les deux cinéastes préparent, tournent et montent un film. Il est notamment l’auteur du premier long métrage réalisé avec un téléphone portable, Nocturnes pour le roi de Rome, (2006). Le prix Jean Vigo lui est remis en 2013 pour L’Enclos du temps. L’ensemble de son œuvre, qui compte à ce jour une quinzaine de films, fictions et documentaires confondus, s’inscrit dans une série intitulée Le château du hasard. Cinéaste « franc-tireur, atypique et exigeant », la Cinémathèque française lui a consacré une rétrospective en 2014.
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