Film socialisme

Comme les films précédents de Godard depuis For ever Mozart, l’Europe est au centre de Film Socialisme. Cette « pauvre Europe corrompue par la souffrance, non pas exaltée mais humiliée par la liberté reconquise » dit le cinéaste en citant l’écrivain Curzio Malaparte, l’Europe que « les Américains ont libérée en la rendant dépendante ».

A la fois traité historique, réflexion philosophique, essai poétique, le film sonne comme une symphonie éclatante par son inspiration et sa virtuosité, et peut-être le chant funèbre de la fin d’une civilisation.

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